New York - San Francisco

Chronique visuelle d'un périple routier

Chicago

14 septembre, 12h
Chicago, Illinois

Puisque les pizzas sont une spécialité locale, m'apprend un ami dans un email consulté à l'Apple store, je prends la première pizzeria venue. En attendant mon plat, je me rappelle ce matin...
Depuis Indianapolis, 3h de route avant de tomber dans les bouchons sur le contournement de la ville.
Comme petit déjeuner, test des cini-mini de Buger King, ces petit rouleaux de pâte enduits d'une gelée caramélisée calent bien...
L'occasion plus tard de fêter mes premiers 1000 miles parcourus !
Chicago enfin, la ville est superbe dans son genre, les architectes se sont bien éclatés, il y a de tout, des vieilles pierres style château anglais, des immenses tours de verre.
Petite surprise à l'arrivée, j'avançais d'une heure... Décidément, c'est tous les jours le passage à l'heure d'été !
Visite du musée d'art moderne. Pas de chance ! Une grande expo qui m'aurait bien plu, sur les temps qui changent : le climat, la répartition urbains/ruraux, etc. ne démarre que demain soir. Pour le reste de ce qu'il y a y à voir, beaucoup de dessins que je n'ai pas regardé, une section architecture qui ressemble à s'y méprendre à celle du CAPC de Bordeaux et quelques oeuvres contemporaines, pour les avertis. J'ai pu toutefois filmer, photographier un peu avant qu'un gardien, puis deux, ne me l'interdise...
Une salade en attendant ma pizza, ça croque sous la dent mais ça ne respire pas le bio ; qu'importe, c'est pour patienter...
Un constat dans ces grandes villes : la pollution ! La puanteur des voitures, pire qu'à Paris. ça me tape sur le système.
Petite réflexion d'autoroute, l'impression d'être coupé du monde dans cet habitacle clos. La réalité est ailleurs, au dehors, les gens, la ville sont une abstraction. La radio rythme les pensées au hasard de la programmation. C'est vraiment une retraite spirituelle !
Question du jour : le respect sur la route est-il du au fait que chacun ici est potentiellement armé ?
Pizza terminée. Disons plutôt que c'est elle qui a eu raison de moi : pâte épaisse au goût de gâteau au yaourth, énorme, garniture à l'avenant, ingrédients grossiers : chair à saucisse, fromages fondus, plein de champignons, de poivrons. Moi qui aime les pizzas fines !

Après la pizza, retour au centre de la ville à la recherche du centre culturel où je m'attendais à une sélection d'artistes de renommée... Peine perdue à la lecture de l'expo du moment. Entrée à l'office du tourisme : je me crois dans une maison de retraite vu la moyenne d'âge de tous les petits vieux qui squattent toutes les tables. J'en déduis rapidement qu'il doit s'agir d'un seul et même groupe, déversé ici depuis un car quelqonque.
Ne sachant plus trop où aller, je me laisse convaincre par le conseiller d'aller en haut de la tour hancock, 2e plus haute de la ville, pour admirer le panorama, il me donne même un tuyau pour rentrer à l'oeil en évitant l'entrée officielle, une histoire d'ascenceurs et d'étage. Je n'ai pas tout compris sur le coup, pensant que la substance ainsi glanée suffirait à ma débrouillardise... loupé ! 11$ pour la peine... mais la vue valait le coup d'oeil.
Auparavant, balade sur le Navy Pier, une jetée avec magasins, grande roue, dôme Imax, etc. Je me suis cru à Bordeaux où une partie des quais de la Garonne a été aménagée récemment dans cet esprit.
Bon, retour à la voiture, 2h de bouchons et un motel 6 près d'un Starbucks wifisé pour mon bonheur. Tout ça à l'ouest de la ville pour accélerer le départ du lendemain.
Météo prévue : pluie et froid au nord, soleil et chaleur au sud, voilà qui met un terme à mon hésitation sur la direction pour la suite, c'est décidé, Route 66 !